Pas moins de 400 acteurs de la filière agroalimentaire québécoise ont répondu à l’appel de la Cité de l’innovation agroalimentaire de se réunir à Saint-Hyacinthe pour une journée de réflexion et de concertation sur l’innovation dans le cadre de l’événement Aliment’Action.
Ce premier rendez-vous québécois de l’innovation agroalimentaire, qui s’est tenu au Centre de congrès de Saint-Hyacinthe le 29 février dernier, a permis des échanges sur les questions liées à la salubrité alimentaire, la durabilité et le développement de l’offre alimentaire ainsi que sur les voies pour les aborder par l’innovation. Elles ont été réalisées à travers trois grands panels de discussion auxquels ont participé une quinzaine d’experts de l’industrie.
La journée a été animée de main de maître par la nutritionniste et stratège en alimentation Isabelle Marquis, qui est également connue pour ses interventions dans les médias québécois sur les questions liées au monde agroalimentaire. Les participants ont également pu assister à une présentation de l’innovateur en chef du Québec, Luc Sirois, sur le baromètre de l’innovation pour le secteur ainsi qu’à une causerie avec le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne.
« Nous sommes très fiers du succès de cet événement dont l’objectif principal était de susciter des réflexions et des discussions sur l’importance de l’innovation pour la croissance de notre industrie agroalimentaire. Il nous a permis de relever différents éléments exprimés par les participants qui pourront alimenter le modèle d’affaires de la future zone d’innovation agroalimentaire. Le vif intérêt manifesté à l’égard de ce projet confirme d’ailleurs l’impulsion que pourrait donner la création de cette zone à la capacité d’innover de l’industrie alimentaire, sans doute le secteur le plus stratégique de l’économie québécoise », a souligné le président de la Cité de l’innovation agroalimentaire, Sylvain Fournaise.
L’événement a mobilisé des acteurs de l’ensemble des chaînons de la filière agroalimentaire, de la production jusqu’à la mise en marché de produits alimentaires. Bien que la moitié des participants aient été des dirigeants ou des gestionnaires de l’innovation au sein d’une centaine d’entreprises privées, un grand nombre d’institutions et d’organisations québécoises dépositaires d’expertises en matière d’innovation agroalimentaire était représenté.
Ainsi, des équipes de haute direction et de recherche et/ou d’enseignement de quatre grandes universités québécoises (Université de Montréal, Université Laval, Université McGill et Université de Sherbrooke) étaient sur place en plus de celles d’autant d’institutions d’enseignement collégial de la province. De même, six Centres collégiaux de transfert technologiques, quinze centres et consortium de recherche et une vingtaine d’organisations sectorielles étaient présents.
« Il s’agit d’une démonstration fort éloquente de la volonté des joueurs de l’industrie agroalimentaire, petits et grands, de collaborer afin d’adresser leurs enjeux communs par l’innovation. L’événement a démontré, une fois de plus, la capacité de l’écosystème d’innovation maskoutain de mobiliser les leaders de la filière et de fédérer les différentes expertises en place sur tout le territoire québécois dans son projet de zone d’innovation agroalimentaire », a ajouté Maryse Dumont, directrice de la Cité de l’innovation agroalimentaire et cheffe de projet zone d’innovation.
La réalisation d’Aliment’Action 2024 a été rendue possible grâce à la participation financière du gouvernement du Québec et celle de nombreux partenaires. En plus de l’Université de Montréal, Desjardins et la Ville de Saint-Hyacinthe, présentateurs officiels de la journée, l’événement compte sur l’appui de Cintech agroalimentaire, du Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ) et d’Amélioration Alimentaire Québec (AAQ). De même, Investissement Québec, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, Nortera, Synor-Centre de formation et de services-conseil aux entreprises, le Centre de développement bioalimentaire du Québec (CDBQ), le Cégep de Lanaudière à Joliette, Financement agricole Canada (FAC), la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval, le Consortium RITA, la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement de l’Université de McGill et LABPLAS.
À propos de la Cité de l’innovation agroalimentaire
Rappelons que la Cité de l’innovation agroalimentaire de Saint-Hyacinthe est l’un des premiers parcs technologiques exclusivement consacrés au secteur du bioalimentaire en Amérique du Nord. Il a été développé autour de grandes institutions de recherche et d’enseignement supérieur que sont la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, le Centre fédéral de recherche et de développement sur les aliments, l’Institut de technologies agroalimentaires du Québec et les nombreuses institutions de transfert technologique qui la compose, dont Cintech agroalimentaire. Depuis plusieurs années, elle joue, avec les différents acteurs privés et institutionnels qui composent son écosystème, un rôle de premier plan dans l’avancement et l’innovation de l’industrie agroalimentaire québécoise.
Sur la photo:
Daniel Jutras, recteur de l’Université de Montréal, Sylvain Fournaise, président de la Cité de l’innovation agroalimentaire, Luc Sirois, innovateur en chef du Québec, André Beauregard, maire de Saint-Hyacinthe, et Simon Vachon, directeur Développement des affaires Marchés commercial, industriel et immobilier chez Desjardins Entreprises Richelieu-Yamaska.
Crédit : Patrick Roger
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