Alors que le monde est tourné vers le leadership de COP26 en Écosse pour déployer un plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre, Cintech agroalimentaire donne le coup d’envoi aux activités du projet Atlas – notre soutien à la Terre.
Pour le président-directeur général de Cintech agroalimentaire, M. Jean Lacroix, « Atlas représente l’aboutissement logique de l’application des 3RV-E pour une économie sobre en carbone et une agriculture circulaire que le secteur de l’agroalimentaire et de l’agriculture s’efforce de mettre en œuvre afin de tendre vers la carboneutralité ». Pour l’ensemble des partenaires d’Atlas, ce projet unificateur, dont l’axe principal et le premier maillon sera la ferme sobre en carbone, est en réponse à la nécessité de fournir dès maintenant des solutions à l’urgence climatique tant pour le monde agroalimentaire que l’ensemble de la société.
Atlas s’inscrit au cœur des activités du Quartier des études supérieures de Saint-Hyacinthe avec le support de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec, du Cégep de Saint-Hyacinthe et de la Faculté de médecine vétérinaire Université de Montréal.
« Avec plus de 45 millions d’actifs, l’Institut de Technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) engage à des transformations urgentes pour actualiser la formation technique et professionnelle grâce aux applications de l’informatique quantique. Grâce à la mise à niveau carboneutre de ses fermes, usines, laboratoires et complexe serricole, l’ITAQ offre toute la place à Atlas pour des avancées significatives, avec de profondes conséquences sur l’énergie verte, l’environnement et l’expérience étudiante », souligne Mme Aisha Issa, directrice générale de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec.
« Le Cégep de Saint-Hyacinthe se réjouit de l’annonce du projet Atlas, une initiative concrète de développement durable qui touche un secteur névralgique, tant pour la région maskoutaine que pour le Québec dans son ensemble. Ce projet démontre l’engagement du Cégep et de ses partenaires envers la protection de l’environnement et la lutte aux changements climatiques », précise le directeur général du Cégep de Saint-Hyacinthe, M. Emmanuel Montini.
Pour les maisons d’enseignement du Quartier des études supérieures, tout en permettant la bonification de certaines des formations offertes actuellement, les activités d’Atlas pourraient conduire au développement de nouvelles formations académiques attractives pour leurs clientèles étudiantes actuelles et futures. Il serait possible d’y greffer une multitude de nouveaux projets pour leur personnel enseignant intéressé par la recherche de même pour les centres collégiaux de transfert technologique. De nouvelles collaborations entre ces institutions devraient rapidement s’articuler autour d’Atlas.
« L’Université de Montréal se démarque par ses recherches à la fine pointe dans les secteurs de la santé animale et environnementale qui visent la mise en place de technologies, de savoirs et de connaissances essentielles pour faire face aux changements climatiques et à l’épuisement des ressources naturelles. La présence de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal à Saint-Hyacinthe est un atout de taille pour Atlas dans une perspective d’assurer aux générations futures la capacité de répondre à leurs propres besoins, de manière plus écologique et durable », mentionne la doyenne de la Faculté, Dre Christine Theoret.
Innovations, technologies et nouvelles approches de la ferme sobre en carbone
Le monde doit agir maintenant pour « sauver l’humanité » des catastrophiques impacts du réchauffement, a lancé António Guterres, secrétaire général de l’ONU, devant l’assemblée réunie à la COP26. Pour Sabin Boily, fondateur de Corporation ZeeOne et conseiller spécial chez Cintech agroalimentaire pour le projet Atlas, « il est nécessaire de penser globalement, au-delà des frontières, mais d’agir localement, avec des retombées rapides pour tous, chez nous. Cela signifie de pouvoir attirer ici les meilleures technologies, d’où qu’elles proviennent, d’ici ou d’ailleurs, dès maintenant, afin de répondre promptement à cet appel ». Dans la mise en œuvre du projet Atlas, Cintech agroalimentaire pourra compter sur ZeeOne et ses collaborateurs internationaux.
S’inscrivant dans les nombreux courants agroalimentairestels que la montée en popularité des protéines alternatives ainsi que la valorisation de co-produits, le projet Atlas permettra de tisser des liens et créer des ponts pour innover différemment. En plus de l’implantation d’une ferme sobre en carbone, de nombreux projets émaneront d’Atlas. Que ce soit la mise au point de nouveaux fertilisants verts carboneutres valorisant les sous-produits miniers québécois, le recours aux réseaux de sondes pilotées par intelligence artificielle pour la maximisation des rendements des productions serricoles, à l’emploi de la puissance de l’optique multispectrale pour une optimisation des cultures et la minimisation des rejets agroalimentaires, ou simplement pour une utilisation plus judicieuse des produits de la biométhanisation maskoutaine en produits à valeur ajoutée comme les biocarburants verts, les fibres et les polymères biosourcés, tout est réalisable.
Comme l’illustre M. JungCheol Park, directeur général de la société sud-coréenne Wintech Energy, « Notre technologie plasma micro-ondes, fruit d’une collaboration entre l’institut de recherche national coréen en fusion (NFRI), celui en énergie (KIER), l’Université Kwangwoon, Wintech Energy et le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Énergie (MOTIE), permet de convertir très efficacement les résidus pétroliers en hydrogène. Nous optimisons actuellement notre technologie pour la production d’hydrogène vert à 100 %, c’est-à-dire sans aucune émission de gaz à effet de serre, à grande efficacité énergétique et sans avoir eu recours à l’eau douce, cette ressource si précieuse. » La participation de Wintech dans le projet Atlas permettra ainsi au Québec et au Canada d’avoir accès à cette technologie et d’ici peu, de synthétiser, à partir des biogaz agroalimentaires, différents produits carboneutres à partir de cet hydrogène biosourcé, bon marché et renouvelable.
Le projet Atlas – notre soutien à la Terre prend aujourd’hui son envol. Les prochaines semaines seront dédiées à définir sous forme de conception participative entre Cintech agroalimentaire et ses partenaires le plan du projet, le structurer et préciser ses tenants et aboutissants. Une attention particulière sera portée à une réalisation selon les besoins, les compétences et les technologies existantes.
« Le temps est à l’action et le projet Atlas est l’opportunité idéale d’agir à partir d’ici, maintenant! Si vous souhaitez faire des actions spontanées ou nous faire part de vos propositions, nous sommes ouverts aux collaborations permettant d’atteindre une carboneutralité. », mentionne M. Lacroix.
À propos de Cintech agroalimentaire
Depuis 1986, Cintech agroalimentaire offre son expertise et soutien technologique aux entreprises agroalimentaires québécoises qui cherchent à améliorer leur performance. Située au cœur d’une technopole agroalimentaire, Cintech agroalimentaire est gestionnaire d’un centre collégial de transfert technologique affilié au Cégep de Saint-Hyacinthe et à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec. Cintech agroalimentaire compte sur son équipe multidisciplinaire afin d’accompagner une variété d’entreprises à innover dans le domaine agroalimentaire. Cette innovation se fait sentir à travers le développement de nouveaux produits, l’amélioration des produits actuels, les choix concernant la salubrité et la conformité règlementaire des produits finis ainsi que l’optimisation des attributs organoleptiques pour évaluer l’attrait auprès des consommateurs.