Grande nouvelle pour la Cité de la biotechnologie agroalimentaire, vétérinaire et agroenvironnementale de Saint-Hyacinthe. À l’occasion de la conférence internationale de l’Association of University Research Parks (AURP) qui se termine aujourd’hui à la Nouvelle-Orléans, l’organisation maskoutaine s’est vue décerner le prix du Meilleur parc technologique en émergence de l’AURP Awards of Excellence 2011.
Saint-Hyacinthe s’est démarqué parmi une dizaine d’autres parcs technologiques à travers la planète également en nomination. Il devient ainsi le premier au Québec et le troisième au Canada à remporter un prix dans l’une ou l’autre des catégories de ce prestigieux concours qui en était, cette année, à sa 16e édition.
Ce prix est remis annuellement à un jeune parc technologique qui excelle dans leur capacité à transférer des technologies issues de la recherche appliquée en activité économique viable, à susciter des investissements, de l’emploi de même que des revenus publics. Il doit participer activement au développement de la communauté universitaire et de la recherche ainsi que contribuer au recrutement et à la rétention de chercheurs et de jeunes talents.
« La force d’un parc de recherche universitaire est son impact sur la communauté et sa capacité à stimuler la croissance économique, créer des emplois et améliorer la qualité de vie dans son milieu », a déclaré le président de l’AURP, Harold Strong. « C’est un plaisir de vous annoncer que Saint-Hyacinthe Technopole a été nommé meilleur Parc de recherche en émergence en 2011 par notre organisation. Nous savons que les progrès de ce parc ne font que commencer et nous nous réjouissons de la réussite et de l’impact communautaire de Saint-Hyacinthe Technopole », a-t-il ajouté.
D’une superficie de près de 10 millions de pieds carrés, la Cité accueille déjà plus de 30 sociétés privées innovantes. Plus de 600 M$ en investissements publics et privés y ont été réalisés et quelque 580 emplois directs ont ainsi été créés, ce qui en fait l’un des plus hauts taux de développement pour les parcs de haute technologie du genre au Canada.
Il s’agit d’une deuxième reconnaissance de prestige en peu de temps pour le jeune parc technologique. En effet, en début d’année, il était le seul parc technologique canadien, et le seul en Amérique du Nord avec celui de San Diego aux États-Unis, à figurer d’en une prestigieuse étude de la firme PricewaterhouseCoopers réalisée pour le compte de la Commission européenne et qui portait sur les performances des « bioclusters ». Parmi tous les parcs étudiés, il s’était classé au même niveau de développement que les pôles de Paris, Oslo, Munich et devancé seulement par Cambridge et San Diego.
Rappelons que la Cité de la biotechnologie agroalimentaire, vétérinaire et agroenvironnementale de Saint-Hyacinthe est l’un des premiers parcs technologiques exclusivement consacrés au secteur du bioalimentaire en Amérique du Nord. Il a été développé autour de deux grandes institutions de recherche et d’enseignement supérieur que sont la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal (Faculté hors campus principal) et le Centre de recherche et de développement sur les aliments. De plus, elle compte sur la présence de trois incubateurs d’entreprises, de 22 chaires et centres de recherche, et de 17 organisations de support au développement, tous liés à l’industrie agroalimentaire.