L’entreprise Laboratoires VRL, spécialisée en produits et services diagnostiques en santé animale, a inauguré de nouvelles installations à Saint-Hyacinthe, dans la Cité de la biotechnologie agroalimentaire et vétérinaire. L’entreprise a choisi ainsi le parc technologique maskoutain pour installer sa division canadienne.
Basée aux États-Unis, dans le Maryland, cette société en pharmaceutique animale a célébré récemment ses 30 ans de fondation. Elle réalise, notamment, des tests diagnostiques personnalisés en virologie, bactériologie, mycobactériologie, parasitologie ainsi qu’en isolement et identification des agents infectieux pour ses nombreux clients de la filière agroalimentaire.
Installé sur l’avenue Beaudry, dans le pavillon Édouard-Brochu propriété de Saint-Hyacinthe Technopole, ce nouveau laboratoire est désormais le cinquième de l’entreprise qui en opère déjà aux États-Unis et en Chine. À terme, ce nouveau projet d’implantation permettra la création d’une dizaine de nouveaux emplois en laboratoire ainsi que des investissements de quelque 1,5 million de dollars en équipements et technologies de pointe.
« Notre stratégie de croissance permettra non seulement de fournir davantage de solutions avancées, mais aussi de mieux desservir notre clientèle mondiale par l’ajout de nouveaux sites dans des localisations stratégiques. Le laboratoire de Saint-Hyacinthe est le dernier en liste et nous sommes ravis de pouvoir nous rapprocher ainsi de notre clientèle canadienne », a souligné Dennis Pitts, président de Laboratoires VRL.
La directrice générale de Saint-Hyacinthe Technopole, Karine Guilbault, s’est réjouie de l’arrivée de cette nouvelle entreprise dans la Cité de la biotechnologie. « Depuis plusieurs années, nous nous efforçons de consolider l’écosystème d’innovation agroalimentaire et vétérinaire maskoutain et d’en faire l’un des plus attractifs au pays dans ces secteurs. En choisissant d’opérer ses activités canadiennes à partir de Saint-Hyacinthe, Laboratoires VRL permettra d’y ajouter de nouveaux services en appui aux activités commerciales et de R et D des entreprises agroalimentaires québécoises et d’en accroître le rayonnement ailleurs au pays », a-t-elle spécifié.
Rappelons que la Cité de la biotechnologie agroalimentaire et vétérinaire de Saint-Hyacinthe est l’un des premiers parcs technologiques exclusivement consacrés au secteur du bioalimentaire en Amérique du Nord. Il compte aujourd’hui, dans ses limites, une quarantaine d’entreprises de hautes technologies ainsi qu’une vingtaine d’organismes et d’institutions de recherche, de transfert technologique et d’appui à l’innovation liés à la filière agroalimentaire.