Assemblée générale annuelle - 9 avril 2024

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La grande région de Saint-Hyacinthe : Épicentre québécois de l’activité agroalimentaire

La grande région de Saint-Hyacinthe : Épicentre québécois de l’activité agroalimentaire

En 2021, la filière agroalimentaire a démontré une fois de plus son importance dans l’économie maskoutaine. Ce secteur d’activité a de nouveau généré la majorité des emplois et des investissements sur le territoire et la valeur des projets d’expansion dans les productions agricoles est à la hausse.

Avec une part des investissements manufacturiers dépassant le 68 % et près de 63 % de la création des nouveaux emplois en industrie, le secteur agroalimentaire domine le bilan 2021. Son dynamisme s’étend aussi dans les activités à haute valeur ajoutée et à fort degré d’innovation. En effet, les budgets en recherche et développement confirmés par les entreprises de la région ne cessent de croître.

La Cité de la biotechnologie agroalimentaire et vétérinaire de Saint-Hyacinthe, parc technologique dédié à l’innovation
agroalimentaire, a enregistré des investissements privés de l’ordre de 47 millions de dollars. Ce total comprend la part des sommes déjà engagées dans la réalisation des travaux de construction d’un nouveau bâtiment dans la Cité qui accueillera prochainement les activités de l’entreprise CDMV.

L’an dernier, le parc technologique s’est aussi vu confirmer l’installation du siège social du nouvel Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ). En choisissant Saint-Hyacinthe comme centre nerveux des activités de cette institution, le gouvernement du Québec reconnaissait l’importance de l’écosystème d’innovation mis en place localement depuis 30 ans pour le développement de la filière agroalimentaire québécoise.

À la base de cette filière, le secteur de la production agricole a quant à lui enregistré des investissements de près de 29 millions de dollars dans l’ensemble de la MRC des Maskoutains. Pas moins de 135 projets d’expansion y ont été réalisés. Plusieurs de ceux-ci ont été réalisés par des producteurs-transformateurs.

Crédit photo : Patrick Deslandes